Encore appelée libération médullaire, la laminectomie postérieure est une intervention chirurgicale de la colonne vertébrale. Elle se fait dans les centres de chirurgie du dos par des professionnels et se déroule en plusieurs phases. Découvrez l’essentiel à savoir sur cette intervention dans cet article !
Qu’est-ce que la laminectomie postérieure ?
Si vous ne savez pas encore comment détecter et subir une laminectomie, voici quelques explications.
La laminectomie postérieure est une opération chirurgicale de la colonne vertébrale. Elle consiste à retirer toute ou une partie de la lame vertébrale pour libérer le canal rachidien. Cette intervention peut être réalisée dans la zone cervicale ou thoracique. Le but de l’opération est de libérer le canal rachidien. Ceci afin de soulager la pression sur la moelle épinière ou la queue de cheval.
Pourquoi faire une laminectomie postérieure ?
La laminectomie postérieure survient à la suite du rétrécissement du canal ou sténose. Les causes de ce mal sont multiples. Ainsi, le canal peut devenir étroit à cause d’un phénomène dégénératif comme l’arthrose. Le rétrécissement du canal peut aussi subvenir à cause d’un problème congénital. En effet, certains individus naissent avec un canal lombaire étroit.
Aussi, dans des cas très rares, la sténose peut être due à une schwannome-lombaire. Dans ce cas, elle provoque des douleurs, une faiblesse à la marche, des sensations d’engourdissement. La sténose du canal lombaire peut aussi entrainer une sciatique voir une paralysie lorsqu’elle est située au niveau cervical ou thoracique.
Comment se déroule l’opération ?
Dans le cas d’une laminectomie postérieure, le patient est admis à la clinique la veille de l’intervention.
La laminectomie se passe sous anesthésie générale et peut être réalisée par un neurochirurgien ou un chirurgien orthopédiste. C’est une opération qui dure une trentaine de minutes, mais peut aller au-delà dans le cas d’une schwannome-lombaire. À la suite de l’opération, le patient est admis en salle de réveil pendant 2 à 3 heures avant de passer à la salle d’hospitalisation.
Pour réaliser une laminectomie postérieure, le patient est allongé sur le ventre et l’incision se fait dans le dos. Plus précisément, le long de la colonne vertébrale. La peau est ensuite refermée avec du fil ou des agrafes. Ceux-ci sont retirés, généralement, au bout de 15 jours. Cette opération laisse une cicatrice d’environ 7 à 8 cm.
Par ailleurs, pour éviter tous risques d’hématome, le médecin peut poser un drain qui reste en place en général 2 jours.
Quelles sont les conséquences d’une laminectomie ?
Comme toute intervention chirurgicale, la laminectomie présente aussi quelques risques. Il s’agit par exemple du risque lié à l’anesthésie générale.
Le risque lié à l’infection de la plaie n’est pas non plus à écarter. En effet, les bactéries présentes sur la peau profitent de la vulnérabilité locale pour infecter la cicatrice.
Quant aux complications neurologiques, elles sont très rares. Sauf dans le cas d’un schwannome-lombaire. Par ailleurs, on peut aussi observer une méningocèle dans certains cas. Ce qui peut conduit à un syndrome méningé correspondant à une fuite du liquide céphalo-rachidien.
Enfin, même si la laminectomie est une intervention qui donne de très bons résultats, un suivi post-opératoire est toujours nécessaire. Ainsi, le patient est tenu de faire une rééducation à la fin de l’opération. Cependant en trouvant un excellent chirurgien pour réaliser cette intervention.